Reprenons la chronologie de la politique municipale à l'entrée Grésivaudan de Grenoble.
Phase 1 : décision unilatérale d'implanter le stade d'agglomération dans le Parc Paul Mistral.
Phase 2 : décision de faire passer le tram boulevard Jean Pain pour desservir le stade alors que la logique aurait été de choisir un tracé boulevard Clemenceau, beaucoup plus habité.
Phase 3 : face aux protestations multiples sur l'amputation du parc Paul Mistral, décision « d'extension » par destruction de l'échangeur des Sablons qui fonctionnait à la satisfaction de tous pour le remplacer par un système de feux paralysant la circulation.
Phase 4 : face à la paralysie de la circulation, le Maire de Grenoble vient de promettre aux commerçants (CCI le 9 mars) « de créer le pont Clemenceau au dessus de l'Isère dans les 2 ans ». C'est à dire envoyer les voitures bloquées boulevard Jean pain (la faute à qui ?) sur... le boulevard Clemenceau ou résident des milliers de grenoblois.
Vous avez dit Gribouille ? Plutôt politique du chien crevé au fil de l'eau. Choix irraisonnés, politique coûteuse. Tout ceci résultant de la volonté de décider seul, de ne pas vouloir consulter les grenoblois.
Une autre politique était possible et des points peuvent encore être corrigés :
Pour le stade dont nous sommes de fervents partisans : un référendum pour le choix de son implantation.
Pour la nouvelle ligne de Tram dont mes équipes ont su mettre en place 20 km de lignes à la satisfaction générale : passage boulevard Clemenceau et non pas boulevard Jean Pain.
Pour les commerçants et l'accès piétons au centre-ville : maintien de l'arrêt de tram rue du Manège, et maintien du stationnement Place Paul Mistral en surface ou création d'un parking en sous sol.
Pour citer seulement quelques exemples concrets.
Ces choix auraient permis de conserver un boulevard Jean Pain voie d'accès principale à la ville, d'étendre et préserver le Parc Paul Mistral sans détruire l'échangeur qui fonctionnait bien. Et les habitants de Clemenceau auraient été parfaitement desservis par le tram tandis que le Maire est maintenant contraint de leur proposer le report de circulation de l'entrée de ville !
Destot marche sur la tête, mais jusqu'où ira t'il dans sa folie irrationnelle de gérer cette ville ??
Rédigé par : La folie des grandeurs | 16 mars 2007 à 00:00
Des exemples concrets mais qui ne parlent pas des coûts liés à ces "bourdes royales", Coûts de réalisations (échangeur, aménagement de bords de l'Isère, reclassement du parking mistral) qui viennent ponctionner nos impôts présents et à venir, mais également les coûts personnels, (perte de temps, consommation d'essence augmentée dû aux nombreux arrets et embouteillage…).
Je vous trouve gentil de parler de politique, pour moi ces agissements n'ont pas de mots pour les qualifier.
Rédigé par : PDG | 16 mars 2007 à 07:42
Je dis moi que si Alain Carignon menait une telle politique, il y aurait des manifs permanentes dans les rues et que certains procéduriers professionnels en seraient à leur 2687ème accusation devant les tribunaux.
Rédigé par : Jean-Jacques Thillet | 16 mars 2007 à 21:47
Monsieur Carignon,
Je partage votre vision de l'état déplorable de grenoble. Vous vous placez en tant que candidat en 2008. Toutefois, je ne saisis toujours pas, au travers de votre blog, la valeur ajoutée que vous entendez incarner en devenant député de la 1ère circonscription de l'Isère. Ce sont de questions nationales qu'il vous faudra traiter. Y a-t-il un sujet qui vous tient particulièrement à coeur?
Rédigé par : theo | 19 mars 2007 à 13:53
Il n'y a plus de démocratie dans Grenoble et son agglomération depuis plus de 10 ans maintenant.
Il y en a assez de cette politique irrationnel, prise par un petit groupe de personnes sans conulter les habitants qui sont les premiers concernés.
Rédigé par : Pierre Lanvain | 20 mars 2007 à 16:21
A Théo :
Cher Monsieur,
Comme candidat député je défends avec enthousiasme le programme de Nicolas Sarkozy qui me fait confiance en m’apportant son soutien. J’ajoute une vingtaine de contrats d’objectifs que je vais signer avec différentes associations et qui représentent mes engagements spécifiques.
En co-contractant je me place sous le contrôle de ceux avec lesquels je signe.
Il y a déjà les étudiants, l’environnement, les PME ... Je peux vous en donner le contenu.
Le sujet qui me tient le plus à coeur et que je traite dans mon livre concerne une nouvelle gouvernance de nos collectivités , avec un meilleur contrôle, une transparence véritable, la traçabilité de l’argent public.
Je fais des propositions concrètes qui devront se traduire parfois par des mesures législatives.
Je demeure à votre disposition pour aller plus loin,
bien cordialement,
Alain Carignon
Rédigé par : Alain Carignon | 24 mars 2007 à 00:47