Avec ce second Comité Départemental à Saint-Étienne de Saint-Geoirs vendredi dernier, l'UMP a préparé les prochaines échéances en ayant rendu publics les noms de la quasi totalité des candidats pour lesquels elle appelle à voter aux élections municipales et cantonales dans l'Isère.
Alain Moyne-Bressand et moi avons travaillé afin que chacun sache le plus tôt possible qu'il était choisi et soutenu. Nous avons travaillé dans un esprit de rassemblement et d'ouverture. Ainsi, par exemple, à Crolles, des UMP participeront à la liste d'un candidat MoDem. Ailleurs, (Allevard, Virieu...) nous demandons à ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs à voter pour un candidat sans étiquette politique.
Nous avons renouvelé notre soutien à nombre de Maires et Conseillers Généraux UMP sortants (Charles Descours, Max Micoud, Paul de Belval, Gérard Dezempte, Marie-Christine Tardy à Meylan, Jean-Pierre Vicario à Corenc, Michel Octru à Claix, Gérard Simonet à Moirans...), et investi de nouveaux candidats : outre Fabien à Grenoble, Alain Bonnet sur le canton de Grenoble V, Jérôme Ripoll sur le canton de Saint-Ismier, Anne-Marie Malandrino sur le canton de Fontaine-Seyssinet, Colette Tabeling à Seyssins, Jean-Jacques Defaite, Maire de Laffrey, dans le canton de Vizille, Claude Soullier à Vizille, Yannick Neuder, Maire de Saint-Étienne de Saint-Geoirs pour le canton auquel appartient sa commune… et bien d’autres encore...
L'UMP démontre ainsi qu’elle est pleinement mobilisée, unie, rassemblée et rajeunie, dans la perspective des prochaines échéances de mars. Avec une équipe de candidats déterminée à porter haut les valeurs qui nous unissent, et désireuse d’incarner l’ouverture et le renouvellement qu’appelle de ses vœux le Président de la République, je ne doute pas que nos victoires seront nombreuses.
Avec Fabien de Sans Nicolas, l’UMP a choisi la jeunesse et le renouvellement. Je connais depuis longtemps les qualités propres de Fabien de Sans Nicolas, à qui j’avais confié ses premières responsabilités politiques en le nommant responsable départemental des jeunes de l’UMP en 2003. J’avais ensuite appuyé sa candidature pour son accession à la Présidence nationale des Jeunes Populaires, où il a participé avec efficacité à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Il a démontré ses capacités.
Outre Fabien de Sans Nicolas, la candidature d’Henri Baile présentait également des qualités incontestables, dont le soutien affirmé des militants UMP en sa faveur. Je sais pouvoir compter sur leur sens des responsabilités afin de faire le choix de l’Union.
En tant que Président de l’UMP, j’œuvrerai quoiqu’il arrive pour que cette Union nécessaire puisse voir le jour. Je souhaite que les impératifs de rassemblement, d’ouverture et de renouvellement soient pris en compte.
A 4 mois jour pour jour du premier tour de l'élection municipale, il est important d’entrer le plus vite possible dans le débat. Michel Destot doit s'expliquer sur son bilan, il le doit aux électeurs. Je donnerai toute l’énergie qui est la mienne pour que les dossiers qui concernent le quotidien et l’avenir des Grenoblois soient mis sur la table. Dans ces conditions, je ne doute pas que Grenoble connaîtra l’alternance dont elle a besoin.
Retrouvez ici l'article du Dauphiné Libéré rendant compte de cette investiture.
Le Dauphiné Libéré du 5 novembre m'interroge sur la procédure d'investitures de l'UMP pour les municipales de Grenoble.
On espérait du XV de France qu’il devienne champion du Monde. Après la première défaite contre l’Argentine, qui nous précipitait contre les redoutables All-Blacks en quarts de finale, on espérait un miracle sans trop y croire… Ce miracle, les bleus y auront donné corps avec panache, battant les favoris de la compétition avec classe et puissance, et nous permettant alors de croire à nouveau en leur potentialité de décrocher la couronne mondiale. Nombreux furent alors les amateurs de l’instant qui, comme moi, imaginions une victoire logique et plutôt aisée en demi-finale contre les Anglais, déjà largement battus quelques semaines auparavant lors d’un match de préparation. La désillusion sera grande et douloureuse, renforcée encore par une seconde défaite cuisante contre les « Pumas » argentins dans le cadre de la petite finale vendredi soir.
La loi du sport est parfois cruelle, mais elle est d’autant plus belle. En l’espace de quelques semaines, les charges et la puissance de Chabal ou Szarzewski, les coups de pieds de Beauxis, Michalak ou Elissalde, et la beauté des actions collectives, tout simplement, nous auront fait rêver. C’est ce que nous retiendrons de cette aventure collective aussi belle. Ainsi qu’une leçon de courage et de dignité, pour des bleus qui auront, à tous moments, accepté le combat sans ciller, vécu la victoire sans triomphalisme, et assumé la défaite sans chercher d’excuse.
Incontestablement, le rugby est un beau sport. Grenoble, qui y est liée depuis longtemps par tradition, le sait bien et partage ses valeurs. C’est la raison pour laquelle je ne tiendrai pas rigueur aux amoureux de l’ovalie qui auront déserté quelques-unes de nos réunions des ces dernières semaines pour se réunir dans les stades ou devant leur poste de télévision… Et merci les bleus, malgré la défaite, pour avoir si brillamment porté les couleurs de notre pays.
J'ai aimé qu'un observateur indépendant et mesuré raconte par le menu et par l'image (Greblog mon Grenoble : Greblog.net) son parcours d'automobiliste entre le bd Jean Pain et le stade Lesdiguières. Émanant d'un usager des transports collectifs appelé à utiliser épisodiquement sa voiture, le rendu est honnête. Terrible aussi sur ce que vivent les grenoblois.
Car, même s'il s'agit d'un vendredi après midi, ce qui est conté là ressemble aux difficultés que les habitants rencontrent chaque jour et que j'observe du bureau de l'UMP place Paul Vallier.
Nous avons tous accepté que le vendredi soit paralysé : nous avons tous intégré qu'il ne faut pas se déplacer dans l'agglomération. Sauf qu'on y est parfois contraint ! Pour le travail, la famille, l'école, la santé...
Les autres jours ne sont guère plus aisés. On en connaît les conséquences : pollution accrue, attractivité économique et commerciale en berne, difficultés de déplacements.
Malgré les rideaux de fumée d'une pseudo-consultation d'été, le refus du référendum prouve que rien n'est réglé pour l'agglomération dans ces domaines. Toutes les décisions qui ont été prises jusque là ont aggravé la situation, diminuant considérablement la fluidité et l'accessibilité de la ville.
On ne voit pas comment les coalitions actuelles, incapables de prendre des options en matière de contournement depuis 12 ans, malgré rodomontades et moulinets, trouveraient demain les capacités d'agir qu'elles n'avaient pas hier. D'autant que MM. Migaud, Vallini et Destot auraient pu démontrer leur efficacité et leur influence pendant les 5 années de législature où Lionel Jospin était Premier Ministre : pas de meilleur moment pour résoudre avec l'État les grandes questions des liaisons dont Grenoble souffre…
En cela, les échéances de mars 2008 de renouvellement de nos collectivités auront une importance considérable. Les mêmes coalitions produiraient les mêmes résultats.
En attendant, on nous joue l'air connu par toutes les trompettes de la propagande : « Tout va très bien... ».
Il faut un blog indépendant de toute publicité pour lire un tel récit qu'on ne trouvera jamais dans notre boite aux lettres malgré les journaux de la ville, de la métro, de GEG, du SMTC, de la région, du Conseil Général, hymnes concordants à la gloire du PS qui dirige toutes ces collectivités à la satisfaction de tous ! (Il faudra chiffrer ce que cette somme de papier coûte aux contribuables et à notre environnement.)
Le récit concret du citoyen ramène à la dure réalité des faits. Elle démontre l'absence totale de réflexion préalable. On empile des décisions sans mesurer l'impact de chacune sur l'autre : ainsi on ajoute une ligne de tram et on fait passer la nouvelle ligne de bus Voiron/Crolles à l'intersection des deux lignes. On décide de l'arrêt de tram rue Bistesi alors qu'il aurait pu libérer de l'espace, réduire du trafic piéton, irriguer le centre-ville en étant partagé avec la rue du manège... On a décidé de l'implantation du stade sans parking sans mesurer les conséquences sur la circulation.
L'exemple du samedi après midi est probant : dans l'aménagement de Jean Pain, la municipalité a oublié que la Mairie était aussi le lieu des mariages ! On retrouve la cacophonie du vendredi malgré le renfort de policiers municipaux qui ne peuvent inventer des places de stationnement. Mais comme les supporters de football arriveront obligatoirement en transports en communs, il avait probablement été prévu que les mariés aussi. Dans la vraie vie, il y a des robes de mariées qui s'accommodent mal de ce mode de déplacement...
Le retour au réel doit être l'enjeu des prochaines échéances. Il conviendra de décortiquer ce que la vie quotidienne des grenoblois est devenue à cause d'une municipalité doctrinaire.
S'attaquer aux problèmes quotidiens des Grenoblois et donner des perspectives d'ampleur à la capitale des Alpes, voilà l'enjeu majeur de la confrontation à venir.
Par des divisions irrationnelles, les dernières élections législatives ont créé une situation politique préoccupante. Elles ont notamment permis aux pouvoirs locaux d’empêcher tout débat de fond. Il faut organiser les élections locales de mars 2008 sur des bases nouvelles pour rompre avec cette absence de démocratie véritable qui prive les citoyens de vrais choix.
Dans cet esprit, j'ai décidé de me mettre au service de cette nouvelle donne politique dans des conditions qui n'attendent rien en retour. Dans ces circonstances je ne suis candidat à rien. Mon devoir de nouveauté n'en sera que plus efficace.
Je l’assumerai avec pour seule préoccupation l'utilité à Grenoble et à l'Isère. Le temps est le meilleur allié de la vérité. Il l'est pour mon bilan. Il le sera pour le bilan de mes successeurs. Grâce à la nouveauté, ce temps s'accélèrera. C'est le point de passage pour l'alternance nécessaire.
Pour moi, aimer une collectivité, c'est préférer cette collectivité à soi-même. Cette décision ne dépendant que de moi, elle est prise. Les volets suivants dépendent maintenant des autres. J’appelle chacun de ceux qui sont concernés par les combats actuels à inscrire désormais leur ambition personnelle dans un cadre collectif. J'y veillerai.
Chacun peut être assuré que mon seul et unique objectif est de faire gagner Grenoble et l'Isère. J'espère que cette décision constituera le meilleur tremplin pour cette victoire que les Grenoblois et les Isérois méritent et auxquels j'assure toute mon affection fidèle et mon dévouement loyal.
Mon dévouement à ces deux collectivités prendra des formes nouvelles, notamment par l’intermédiaire de l’écriture et de la réflexion. Une action utile porte en elle-même sa récompense. C’est une nouvelle étape que j’ouvre avec optimisme, sagesse et intensité intérieure.
Président de l’UMP je demeurerai actif et déterminé dès que nos valeurs seront en cause. Je veillerai à ce que les impératifs d'Union, de renouvellement, d’ouverture et de féminisation soient respectés et je participerai évidemment à l’organisation des échéances qui suivront.
Retrouvez ici le Dauphiné Libéré rendant compte de ma décision.
Retrouvez ci-dessous le reportage de France 3 consacré à cet évènement :
Comme il est bon de se retrouver ensemble chaque année à l'occasion de la rentrée. Entre 4 et 500 adhérents sont venus à Vif pour échanger avec leurs élus et leurs responsables. Une ambiance à la fois bon enfant et de mobilisation. Yann Casavecchia nous a accueillis en présence des élus et candidats de la circonscription.
Pour ma part j'ai simplement dit notre fierté de bénéficier d'un Président de la République qui tenait les engagements pris devant le pays. J'ai cité les heures supplémentaires exonérées qui vont faciliter le travail, la fusion de l'ANPE et des Assedic qui va mieux aider à la réinsertion des chômeurs, le crédit d'impôt pour le logement qui permettra d'accéder plus facilement à la propriété, les droits de succession supprimés qui permettront de faciliter la transmission dans les familles, l'autonomie des universités, les études dirigées dans les ZEP qui seront étendues à tous les collèges à la prochaine rentrée, la mise en place d'un grand Ministère de l'Environnement regroupant l'énergie et les transports, ce que la gauche et les verts n'avaient pas su faire, et le grenelle de l'Environnement, véritable révolution culturelle de la nation, le traité simplifié pour l'Europe qui permet à celle -ci de se dégripper... Dire que tout cela a été réalisé ou engagé en moins de 4 mois !
Et Nicolas Sarkozy n'est pas enclin à s'arrêter. Les militants de l'UMP ont applaudi le nom du Président de la République. Ils ressentent cette fierté du devoir qui s'accomplit sous leurs yeux. Ils entendent y participer activement.
J'ai également indiqué que je veillerai, pour les échéances municipales et cantonales à venir, à ce que notre mouvement réponde aux impératifs d'union, d'ouverture et de renouvellement. La victoire est à cette condition.
Arrivé à 12h30, je suis parti de Vif à près de 18h, après avoir échangé avec nombre de nos adhérents, de nos responsables et élus venus nombreux à cette rencontre.
Dans le cadre de son déplacement pour le « Forum Libération », la secrétaire d'Etat à l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, a accepté mon invitation, et celle du Secrétaire Départemental Alain Moyne-Bressand, pour venir saluer les militants au siège de la fédération vendredi soir.
Je me réjouis de la jeunesse et du dynamisme qu'incarne Nathalie Kosciusko-Morizet, d'autant plus précieux et indispensables qu'ils sont mis au service de la préoccupation fondamentale qu'est l'écologie. Je retrouve dans la passion qu'elle nourrit pour son sujet tout l'enthousiasme que je nourrissais moi-même lorsque j'exerçais des fonctions similaires, dans le Gouvernement de Jacques Chirac. Associées à la vigilance du Président de la République, je ne doute pas que ses compétences et sa capacité d'expertise seront utiles au pays.
Etant retenu par des obligations professionnelles qui m'empêchaient d'être présent pour l'accueillir, ce sont Henri Baile et Julien Polat qui lui ont transmis mes remerciements et mon message d'amitié. Ravis de pouvoir rencontrer la Secrétaire d'Etat, les militants ont été particulièrement sensibles à ses encouragements pour les municipales à Grenoble. Les jeunes qui l'ont ensuite accompagnée pour dîner ont pris l'engagement de promouvoir à sa juste place la question environnementale dans le cadre des travaux des Etats-Généraux qu'ils organisent. J'y veillerai également de très près, comme je l'avais fait dans le cadre de ma campagne législative.