A travers mon livre et mes propositions dont je débats chaque jour à Grenoble et dans les cantons de Meylan et de Saint-Ismier, je propose une transparence absolue de la vie publique. Sans traçabilité de l'argent public, sans présence d'un vérificateur municipal ne dépendant pas de l'exécutif municipal qui puisse être interrogé sur tous sujets, sans agence de contrôle des participations publiques dans les SEM pour déloger les intérêts croisés, sans séance du conseil et des commissions accessibles par Internet, sans séparation des élus du choix des entreprises pour tous les marchés publics, sans publication des frais de gestion des élus (voir mon blog du 13 février), sans référendum pour tous les sujets qui ne figuraient pas dans le programme municipal, la confiance entre le citoyen et la politique ne sera pas rétablie.
Je proposais également que tous les changements significatifs de patrimoine d'un élu pendant la durée de son mandat figurent en annexe du budget municipal. On se souvient de la réponse de la municipalité de Grenoble : « ces mesures sont déjà en œuvre », alors qu'il n'en est rien. Le « Dauphiné Libéré » ayant questionné chaque candidat afin de savoir s'il était assujetti à l'ISF, quels étaient ses revenus, son patrimoine et sa voiture, j'ai immédiatement répondu.
L'absence de réponses des leaders du PS, en particulier du Député-Maire de Grenoble, au-delà du cas personnel, témoigne d'une façon de faire de la politique aujourd'hui rejetée. Les habitants ne peuvent plus se contenter de bonnes paroles, de pétitions de principes, d'affirmations et de dénonciation des adversaires. Comme en amour, ils désirent des preuves. Les résultats de l'enquête du « Dauphiné Libéré » sont la démonstration de la justesse de notre combat. Tout reste à faire à Grenoble pour que les dossiers soient débattus en toute clarté et le bilan de ces douze années établi.
Retrouvez ici l'enquête du DL sur le patrimoine et les revenus des candidats et élus.
Pourquoi est-ce que Michel Destot, Député-Maire de Grenoble et André Vallini, Président du Conseil Général de l'Isère ne veulent pas publier publiquement leur patrimoine ?
Est-ce qu'ils ont des choses à se reprocher à quelques mois des éléctions législatives (juin 2007) et locales (mars 2008) ?
Rédigé par : Grenoble alternance | 22 février 2007 à 22:56
Je trouve dommage que certains élus de notre département n'aient pas eu le courage de répondre aux questions des journalistes. Je pense à Messieurs Destot et Vallini. De quoi ont-ils peur ? Que l'on sache qu'ils sont soumis à l'ISF ? Et quand bien même cela serait le cas, il n'y aurait aucune honte.
Pourquoi ce manque de transparence dde la part de ceux qui ont critiqué par le passé ? C'est intolérable et cela mérite d'être fortement dénoncé !
Rédigé par : Julien Béraud | 23 février 2007 à 12:53
Les électeurs ont bien d'autres centres d'intérêt!!! Ils ne feront pas leur choix sur le patrimoine de tel ou tel candidat mais sur un bilan et sur un projet. Votre bilan est simple et se réume en trois points : corruption, corruption et ... corruption. Quant à votre projet il n'est que personnel. Alors M. Carignon, cessez de vous en prendre aux élus qui sont, de l'avis de tous irréprochables, quant selon l'avis de la justice vous êtes loin de l'être vous même.
Rédigé par : The Kid | 23 février 2007 à 19:02
Pourquoi est-ce que Michel Destot, Député-Maire de Grenoble et André Vallini, Président du Conseil Général de l'Isère ne veulent pas publier publiquement leur patrimoine ?
Est-ce qu'ils ont des choses à se reprocher à quelques mois des éléctions législatives (juin 2007) et locales (mars 2008) ?
Information plutôt intéressante...
Rédigé par : Grenoble alternance | 24 février 2007 à 16:19
Tout le monde à Grenoble sait que le député maire a des revenus et un patrimoine qui sont très largement au dessus de ceux de la majorité des français.....Cela ne fait pas très proche du peuple, pas bon bref pour un socialiste. On se rappelle quand même de François Hollande déclarant qu'il n'aimait pas les riches, et de Marie Ségol-haine Royale refusant d'aller à Deauville sous prétexte que c'est une ville de riche. Pas étonnant dès lors que notre futur ex-député maire n'ait pas souhaité répondre à ce sondage....Par ailleurs, je lance un appel à la candidate aux législatives sur la 1ere circonscription: vu le prix qu'elle estime son chalet dans les hautes alpes, si elle veut me le vendre à ce prix, je lui achète de suite. Il faudrait quand même éviter de se moquer trop des grenoblois....
Rédigé par : Jean François | 25 février 2007 à 13:18
Personne ne peut croire que les responsables socialistes isérois que sont Destot, Fioraso, Migaud, Vallini et bien d'autres sont au dessus de tout soupçon.
Les isérois n'ont pas oubli l'affaire du Carrefour du développement avec comme principal responsable M. Christian NUCCI (PS).
Rédigé par : Grenoble alternance | 27 février 2007 à 14:40
Je retiens aussi cet élément CAPITAL : comme je m'en doutais, Alain Carignon a beaucoup appris de ses mésaventures, il en est ressorti plus fort, plus exigeant avec lui-même. A preuve, ce souci de transparence, cet engagement (impossible d'y échapper ensuite) qui vont au-delà de ce qui est exigé actuellement. C'est une garantie de régularité, d'honnêteté, de bon usage de l'argent public qui balayent toutes les autres assertions malveillantes et injustes ("la chose jugée ne doit pas faire l'objet de commentaires", à plus forte raison quand la sanction est passée, disproportionnée de surcroît par rapport aux autres dans des situations comparables).
Nul doute que cette rigueur et cette volonté s'appliqueraient aussi à tous les aspects de la "gouvernance nouvelle".
Rédigé par : Jean-Jacques Thillet | 01 mars 2007 à 17:51
Alain Carignon est le candidat du projet (nouvelle gouvernance locale, contract municipal étudiant, politique en faveur des PME [small business act], transparence politique...).
Nous comptons sur vous, Monsieur Carignon.
Rédigé par : Non à Fioraso | 05 mars 2007 à 23:55