Au milieu de tant de livres, celui que Catherine Nay (1) consacre au président de l'UMP mérite un sort particulier. On connaît son professionnalisme, son sérieux, sa capacité d'empathie avec ses personnages.
Son « Mitterrand » avait marqué les esprits. Cette journaliste hors pair, qui suit la vie publique avec une curiosité jamais démentie, toujours attentive et ouverte, consacre 500 pages à notre candidat : elle croise nombre de vérités de la personne. Mais surtout, le fil rouge de son engagement, de ses convictions, de ses motivations, se dégage clairement par delà les inévitables tactiques et prises de positions de la vie publique.
On ressent la force de Nicolas Sarkozy, son désir de servir, d'être utile, son acceptation de la compétition et de la concurrence pour lui même, son courage en toutes circonstances - et je suis heureux que Catherine Nay relève ce que je lui ai dit sur ce point - et finalement l'ampleur de sa personnalité.
Avec Catherine Nay, on approche un Nicolas Sarkozy que j'ai la chance de connaître : franc, lucide sur lui comme sur les autres, refusant la médiocrité des situations et n'acceptant jamais l'inéluctabilité d'une défaite, prenant son destin à pleines mains, habité par la conviction que la France a besoin de changer profondément et qu'il doit l'incarner.
Au fil de ces lignes, je me demandai pourquoi je me retrouvai aussi bien dans Nicolas Sarkozy alors qu'il en appelle si peu aux mânes du Général de Gaulle ? Parce que son gaullisme à lui n'a pas nécessité de cette incantation ; il est une révolution tranquille telle que celle conduite en 1958. La même que le pays attend aujourd'hui.
On reproche aussi à Nicolas Sarkozy cette espèce de force qui se dégage de sa conviction et je retrouve dès l'avant propos du « fil de l'épée » ce qu'en dit De Gaulle : « Sans la force, en effet, pourrait on concevoir la vie ? Qu'on empêche de naître, qu'on stérilise les esprits, qu'on glace les âmes, qu'on endorme les besoins, alors, sans doute, la force disparaîtra d'un monde immobile. Sinon rien ne fera qu'elle ne demeure indispensable. Recours de la pensée, instrument de l'action, condition du mouvement, il faut cette accoucheuse pour tirer au jour le progrès ».
(1) "Un pouvoir nommé désir", Catherine Nay, Grasset.
Extrait : "Son sort m'empêchait de dormir", p. 210 de l'ouvrage.
La gauche passe son temps à critiquer la droite et en particulier vous, Monsieur Carignon alors qu'elle devrait plutôt réfléchir aux propositions et à leur projet qu'elle devrait présenter aux grenoblois.
Ils se disent tout blanc mais je n'en suis pas certain. Il ne suffit pas de lire ce livre pour penser que vous vous êtes pas enrichi personnellement.
C'est un mensonge de la gauche iséroise pour mieux cacher leur irresponsabilité et leur incompétence.
Rédigé par : Stop à Fioraso | 30 janvier 2007 à 22:37
Ce serait pas mal pour la démocratie que l'on compte dans le temps de parole du candidat Sarko le temps utilisé par Nay pour faire la promo de son livre. Je ne doute pas une seconde qu'un démocrate comme vous sera d'accord avec moi...
Rédigé par : Bobby | 31 janvier 2007 à 19:18
Je pense que François Fillon a raison quand il dit que le débat sur le maintien au gouvernement de Nicolas Sarkozy alors même qu’il est candidat à l’élection présidentielle révèle un grand désordre de la pensée politique.
Jamais dans l’histoire de notre pays, un ministre, un président, un maire n’a quitté ses fonctions avant le terme de son mandat pour se présenter devant les électeurs. François Mitterrand, Jacques Chirac, Lionel Jospin ont brigué la présidence de la République tout en exerçant leurs fonctions jusqu’au bout sans que cela ne crée le moindre débat. Les choses seraient différentes pour Nicolas Sarkozy, au motif qu’il est ministre de l’intérieur. Cet argument ne résiste pas une seconde à l’analyse. Le ministre de l’intérieur exerce ses fonctions, comme tous les ministres, sous l’autorité du Premier ministre et du chef de l’Etat. Il n’est aucune des prérogatives du ministre de l’intérieur qui ne soit pas également celle du chef du gouvernement. Si le ministre de l’intérieur organise les élections ou dirige la police, il ne le fait que par délégation. Le patron des services de renseignement, comme de l’administration préfectorale reste en tout état de cause le Premier Ministre. La situation de Lionel Jospin en 2002 n'était donc pas plus critiquable que celle de Nicolas Sarkozy. Que dire du maire qui se représente aux élections municipales ? Jean Marc Ayrault qui n’avait pas aujourd’hui à l’Assemblée Nationale de mots assez forts pour condamner la confusion des rôles, ne voit pas d’inconvénients à mener la bataille municipale tout en restant à la tête de l’administration locale.
L’honneur des responsables politiques et des commentateurs est aussi de rétablir la vérité. De replacer les repères qui permettent à chacun de porter un jugement.
Rédigé par : Eric.M | 02 février 2007 à 23:51
Votre sort judiciaire m'empêchait également de dormir M. Carignon. Votre condamnation n'était pas justifiée, vous avez payé pour les autres. En France, on a trop l'habitude de trouver de faux-coupables (affaires Outreau, Mme Humbert...).
Rédigé par : Jean-Pierre Guiret | 03 février 2007 à 14:27
Vous, Monsieur Carignon vous vous êtes pas enrichi personnellement comme le dit si bien Nicolas Sarkozy mais par contre la gauche iséroise s'est enrichi personnellement : on oublie trop souvent l'affaire du "Carrefour du développement" avec Christian Nucci comme principal protagoniste.
Je rapelle que Christian Nucci était Conseiller général et Député de l'Isère (PS).
Rédigé par : Robert.E | 03 février 2007 à 22:47
La droite iséroise n'a pas à se justifié sur son passé. La gauche iséroise n'a pas de leçon a donner à Monsieur Carignon.
Sous le mandat Destot plusieurs affaires sont douteuses : projet Clinatec que M. Benabid va peut-être présidé alors qu'il est Président du Comité de soutien de Mme Fioraso. Je rappelle que Mme Fioraso est présidente de la SEM Minatec Entreprises (lieu où va être construit Clinatec).
Sans parler des affaires du Carrefour du développement....
Rédigé par : Fabien Gerceau | 04 février 2007 à 16:45